CBJ 2021 – Tamara L. Thompson

TAMARA L. THOMPSON (*1973, ZERMATT) LEBT UND ARBEITET IN RUBIGEN

Ausbildung zur klassischen Tänzerin Royal Academy of Dance in Italien. Bis 1996 als Tänzerin engagiert in Milano, Ibiza, Los Angeles und Tokio. 1999 zurück in der Schweiz, Kreation erster Beton Skulpturen. 2000 Mitgründerin des Kunst- und Kultur-Lokals Nordstern in Basel. 2003 bis 2015 Co-Leitung und Betrieb Konzertlokal Mühle Hunziken. Gemeinsam mit Ehemann Thomas Burkhart, Kunst am Bau Mühle Hunziken 101a.

Ab 2017 Intensive Auseinandersetzung mit dem Werk-stoff Plastik: Überfluss ▪️ Plastikflut ▪️ Wegwerfgesell-schaft ▪️ Umwelt ▪️ Vielschichtigkeit ▪️ Gier ▪️ Exzess ▪️ Transformation ▪️ Kreislauf ▪️ Wirtschaft ▪️ Spiritualität ▪️ Mensch. Tamara Thompson benutzt den Werkstoff Plastik als Ausdrucksmittel zur Dokumentation des Hilfeschreis unsererseits Planeten. Plastik hat eine sehr lange Lebensdauer. Wegwerfen ist eine Lösung mit fatalen Folgen. „Bald sind auch wir nur noch ein Haufen Plastik“ Um der kurzen Nutzungszeit entgegen zu wirken, verarbeitet Tamara Thompson Spielzeug von Kindern. Die Spielsachen, erst heiss geliebt, bespielt und intensiv genutzt, dann links liegen gelassen, verleihen den geschaffenen Skulpturen eine besondere Magie. Formal von Interesse sind die Wandelbarkeit der Objekte, die Silhouetten und deren Schattenspiele. Die Farbkomposition ist anspruchsvoll, da das Basismaterial nicht beliebig beschafft werden kann.

Das Spannungsfeld zwischen Chaos und Perfektion, von Mikro und Makroebene ist eine stete Herausforderung, transportiert aber auch eine Botschaft zwischen den Zeilen. „Meine Werke sind Abbilder persönlicher Gedanken und Träume, gedacht als Anregung zum Nachdenken und als Reflektion des aktuellen Zustands unserer Gesellschaft“.

Einzelausstellungen in der Schweiz und Deutschland, zur Zeit im KulturMuseum Bern.

 

TAMARA L. THOMPSON (*1973, ZERMATT) VIT ET TRAVAILLE À RUBIGEN

Formée à la Royal Academy of Dance en Italie, Tamara Thompson poursuit jusqu’en 1996 une carrière de danseuse classique à Milan, Ibiza, Los Angeles et Tokyo. En 1999, elle retourne en Suisse, où elle crée ses premières sculptures en béton. En 2000, elle co-fonde le bar et lieu de rencontre artistique et culturel Nordstern à Bâle. De 2003 à 2015, elle assure la co-gestion et l’exploitation de la salle de concert Mühle Hunziken, puis fonde avec son mari Thomas Burkhart l’association Kunst am Bau Mühle Hunziken 101a .

À partir de 2017, elle travaille surtout la matière plastique (mots clés : abondance, pollution, culture du jetable, environnement, complexité, cupidité, excès, transformation, cycle, économie, être humain), qu’elle utilise comme moyen d’expression pour alerter sur l’état de la planète. Le plastique a une durée de vie extrêmement longue. Le fait de l’abandonner dans la nature est un acte aux conséquences fatales. «Bientôt, nous ne serons plus qu’un tas de plastique.» L’artiste transforme des jouets pour enfants, dont elle prolonge ainsi la durée de vie. Les jouets – d’abord aimés et intensément utilisés, puis rapidement délaissés – confèrent à ses sculptures une magie particulière. Leur vocabulaire formel joue sur la variabilité, les silhouettes et les ombres projetées. La palette des couleurs est fonction de la disponibilité du matériau de base.

Si la tension entre chaos et perfection, entre micro et macro, est un défi sans cesse renouvelé, elle permet aussi à l’artiste de faire apparaître le sens caché de son travail : «Mes œuvres représentent mes propres pensées et rêves et ont pour objectif de stimuler la réflexion et de refléter l’état actuel de notre société.» Des expositions personnelles lui ont été consacrées en Suisse et en Allemagne. Actuellement, elle expose au KulturMuseum Bern.

Zhe Wizard

2020
Plastik: Verschiedene Kunststoffe geklebt
100 x 195 x 65 cm